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Cormier

ou Sorbier d'amérique

Sorbus americana

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L'allure exotique du sorbier le rend singulier dans un décor nordique. Je le retrouve un peu partout dans mes souvenirs d'enfance. Je me souviens d'un couloir ombragé entre deux bâtiments - entre un petit hangar en bardeaux de cèdre et le kiosque où l'on vendait les fraises - dans lequel un cormier poussait difficilement entouré de quelques lis tigrés. Ce corridor sauvage et coloré me donnait l'impression d'être ailleurs.
Un jour, chez mes grand-parents, je jouais à travers la haie de cèdres au bout de laquelle se tenait un cormier. J'avais tenté de goûter la petite pommette orangée jusqu'à ce qu'un adulte me réprimande et m'apprenne que le fruit était destiné aux oiseaux et non pas à moi, bien que le fruit soit comestible - ce que j'appris plus tard.

Aujourd'hui, je tente de confectionner une couleur à partir des fruits, dans l'espoir d'obtenir un magenta ou quoi que ce soit qui se rapproche du rouge.

Quelques informations recueillies :

​On compte une dizaine d'espèces en zone tempérée boréale.

Le sorbier est peu grégaire.

Le castor aime se nourrir de son écorce.

'' Les Algonquins font une tisane fortifiante dont la recette est comme suit : faire bouillir, durant plusieurs heures, de menus rameaux de Cormier et d'Épinette blanche, des feuilles de Thé des bois (Gaultheria), des fleurs de Sureau blanc (Sambucus canadensis) et un peu de vin. C'est évidemment une tentative de réunir, en un élixir complexe, la quintessence des sucs bienfaisants de la terre. ''

(Flore Laurentienne, p.319)

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Confection de pigments naturels à partir de cormier - fruit

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fruit du cormier

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